Laïcité contre laïcité : faire le jeu du mondialisme (L’Agora)
Le discours politique français carillonne presque sans discontinuer les louanges de la laïcité. De quelque bord que soient les protagonistes de ce
Extrait :
“Toute assertion sérieuse exige au préalable que l’on s’entende sur les mots. Qu’est-ce donc que la laïcité ? Un principe au nom duquel société civile et société religieuse ne sont ni antagonistes ni imperméables l’une à l’autre, mais séparées, en cela qu’aucune n’exerce de pouvoir sur l’autre. Nous parlons ici de pouvoir et non d’influence. Ces deux types de société peuvent – à vrai dire doivent – s’écouter, s’entendre. L’État, en revanche, n’exerce en aucune manière sur la religion son pouvoir, de même que les Églises n’exercent aucune forme de pouvoir politique. Héritiers de la monarchie qui a fait la France, toutefois, le religieux et le politique ont le devoir d’entretenir une relation symbiotique, d’autant plus forte qu’elle repose sur une très longue mémoire historique.
Or, qu’en est-il actuellement de la laïcité en France ? En digne héritière des coupeurs de tête de la Révolution, elle hait tout ce qui confine de près ou de loin au religieux et à l’historique. Sa haine est dirigée en particulier contre le christianisme. C’est dire que les plus fanatiques – la gauche, l’extrême-gauche, les Verts ; mais également la partie de la droite proprement libertaire, technocratique, tous étant idiots utiles et/ou complices du capitalisme prédateur maçonnique – sont prêts à s’allier avec quelque autre religion que ce soit, même antinomique de l’esprit de notre civilisation, pourvu qu’elle aide à faire tomber la Catin chrétienne et l’Hydre mémorielle.
On doit alors s’interroger. Pourquoi une telle détestation de la seule religion chrétienne, alors même qu’elle participe essentiellement du tissu historique, culturel, intellectuel, philosophique de la France en particulier et de l’Europe en général, sur le socle de l’héritage grec, romain, germanique, celtique, slave ? Précisément, à cause de tout cela. La quasi-totalité des partis politiques, des intellectuels, des vecteurs médiatiques, des cénacles économiques s’acharnent à effacer notre héritage commun, communient dans le culte révolutionnaire de la table rase, dans un commun désir de changer l’humanité.
Pour en faire quoi ?
Les réformes menées par les différents gouvernements depuis une vingtaine d’années fournissent une réponse claire et sans ambiguïté : il s’agit de détruire la famille traditionnelle – gage, dans toutes les sociétés civilisées, de continuité, de dignité, de force morale, de responsabilité, d’équilibre affectif, – d’abraser les mémoires nationales, de pervertir la jeunesse, de favoriser l’indifférenciation et l’interchangeabilité des hommes par la promotion des invertis, de dissoudre les races européennes par le métissage généralisé (cf. les projets officiels de l’ONU depuis une vingtaine d’années), en un mot de faire de la masse humaine un troupeau, dans la perspective d’un gouvernement mondial au service d’une nébuleuse 2 oligarchique cosmopolite, véritable diabolus ex machina, démiurge satanique, déterminée à tout diriger, tout obtenir : richesses mobilières et immobilières, matières premières, patrimoines culturel, social, financier, intellectuel, et même droit de vie et de mort sur le reste des humains, c’est-à-dire, dans sa vision, le troupeau, le cheptel. Celui-ci devra se contenter d’une condition servile qui lui vaudra, selon les circonstances, une existence faite de corvées, de petits boulots ingrats, d’une alimentation purement industrielle, médiocre, à la limite de la suffisance et, lorsque sera atteint le stade de l’inutilité – due à l’âge, à l’incompétence, au chômage, à la maladie, – d’une mise à mort euthanasique, du genre déjà pratiqué, avec près de dix millions d’avortements en France depuis la loi Veil, sur les fœtus, en attendant qu’ils le soient sur des êtres humains déjà formés dans le ventre de leur mère. Quelle civilisation, dans l’histoire, a-t-elle déjà fonctionné sur le terreau d’une pareille abjection ?”
Pour ceux qui ont la mémoire courte ou ne connaissent pas leur histoire, sans les catholiques religieux, quoi qu’on en pense, il n’y aurait pas de nation québécoise. Point.